Avec le Canon Prima Mini II, nous entrons dans la solution du constructeur, pour ceux voulant un point & shoot rapide dans la rue. Un boitier qui est plus modeste sur la fiche technique, par rapport au fameux Mju II de Olympus. Mais qui est aussi disponible, pour un prix moindre. Il est, de mon humble avis, un compact équilibré qui mérite le coup d’œil.
Du point de vue de la fiche technique
- Dimensions : 120 x 62 x 41 mm
- Poids (nu) : 185 g
- Optique / Monture : 32 mm
- Mode(s) : Auto
- Focus minimum : 0,45 m
- Obturateur : 1/60 s à 1/250 s
- Ouverture : F/3.5 à F/22
- ISO : 25 à 3200
- Autofocus : oui
- Flash : interne
- Retardateur : oui
- Batterie : CR123A
Photographies réalisées avec une pellicule Cora 400 expirée.
Construction / encombrement
Je vais vous surprendre, mais il est en plastique. Je sais, choquant. Un enrobage qui lui apportera légèreté dans la poche. On le compare beaucoup au Olympus Mju II, entre autre, pour son design, également plus profond sur un côté que l’autre.
Une taille un poil au-dessus de son voisin. Mais qui n’est pas plus handicapant.
Mais, malgré l’appellation “Mini”, ce petit Canon n’entre pas dans la catégorie des ultracompacts. Néanmoins, il est plus contenu, que la grande majorité de ces concurrents. Ce qui lui permet de s’insérer sans souci dans la poche d’un jean. Un bon point toujours appréciable.
Optique
Canon fera le choix d’un 32 mm, au lieu d’un 28 ou 35, pourtant plus populaires. Pour avoir eu le Lomo LC-A, qui lui-même en est équipé, je trouve que c’est judicieux.
Car, cette focale a la réputation d’être polyvalente, selon les diverses situations que l’on rencontre dans la rue. Un avis que je partage. D’autant que la mise au point minimale de 0,45 m permet de capter les sujets que l’on peut croiser en mouvement.
Petit détail, l’appareil s’allume en ouvrant le volet de protection de l’objectif (toujours utile). Une petite action en moins à exécuter. Si vous aimez travailler dans la rue, vous savez qu’il faut être réactif. L’objectif sort un peu de sa coque, le temps utilisé est en deçà de la seconde. Là aussi c’est appréciable.
Rendu
Comme un petit souci
Encore une fois, il faut garder en tête qu’un problème que je rencontre, peut être propre à l’état de mon Canon Prima Mini II. Donc, on ne panique pas. Néanmoins, j’ai eu au cours de mon film test, 6 photos en surimpression sur 24. Un souci lié à l’accroche du film donc, qui est intervenu tout au long du processus. Fatigue du moteur ? Accroche du film qui saute ? Le dos qui ne plaque pas assez le film ? Difficile à savoir.
Bon, c’est toujours sympa un effet en double-expo. Mais, c’était pas le but recherché ^^.
Sur ma session, je dois dire être agréablement surpris par le bruit du moteur de l’objectif et de l’avancement. On l’entend, certes, mais il est rapide. Et point qui me surprend, n’attire pas l’attention. J’ai parcouru la ville accompagnée, la personne m’a affirmé ne pas avoir su quand j’ai exploité l’appareil. Toujours bon à prendre !
Un léger vignettage est présent sur l’ensemble du rouleau. Rien d’aussi affirmé qu’un Lomo LC-A. Mais, si vous êtes pointilleux sur cela, je le signale.
Modes
Sans surprise, il s’exploite en mode automatique. Ce qui vaut particulièrement l’attention, c’est la gestion du flash. Bien sûr, vous pouvez le désactiver. Mais le point fort est que vous pouvez le faire indépendamment de l’allumage. Pas de risque, de ce fait, qu’il s’active par mégarde, dans la rue. Ou encore perdre quelques secondes à le sélectionner, quand vous êtes en action.
Le retardateur est bien entendu de la partie. Par contre, pas de mode pour la réduction des yeux rouges. Clairement, le Canon Prima Mini II est orienté pour être votre partenaire pour les trajets, plus que les portraits.
Notez qu’il existe une variante, avec un dos dateur. Néanmoins, rares sont ceux avec la possibilité d’aller au-dessus de 2010. Donc, une feature limitée.
Viseur
Pas grand-chose à vous dire sur cette partie. Le viseur est ni trop petit, ni trop grand, il fait le job tout bêtement. Une simple diode, sur la partie droite, vous dira si le flash est nécessaire.
Ce qui sera le cas, malgré la bonne ouverture de f/3,5, plus souvent que de coutume. La raison s’imputant à sa vitesse minimale, de seulement 1/60 s. Par faible luminosité, cela peut vite devenir dommageable.
Aucune autre information n’est indiquée dans ce dernier, il est minimaliste.
En Conclusion sur le Canon Prima Mini II
J’apprécie
- taille suffisante pour un jean
- volet de protection toujours pratique
- possibilité de désactiver le flash, même hors tension
- optique de 32 mm polyvalente
- bruit motorisation contenu et rapide
Je regrette
- pas non plus petit, au point d’être un ultracompact
- manque d’informations sur le choix de l’autofocus, dans le viseur
- soucis de surimpression, sur mon modèle
- vitesse minimale de seulement 1/60 s
Quelques alternatives
- Canon Prima mini
- Olympus Mju
- Olympus AF-10 super
- Konica Big Mini 201
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