Mais oui je sais que vous le connaissez. On l’a tous, au moins une fois, déjà aperçu sur le web. L’Olympus AF-10 est un classique des point & shoot. Dans la logique commerciale du fabricant, les “AF” sont des argentiques fait pour la famille. Simple à prendre en main, ils font le job, sans trop vous solliciter. Mais la question que je me pose (et je pense que vous l’avez vu venir), c’est de savoir s’il est suffisant, comme compact d’appoint. En entrant en opposition avec cette volonté de toujours vouloir un Mju-like, pour finalement l’exploiter de la même façon. Commençons donc le tour de la bestiole !
Du point de vue de la fiche technique
- Dimensions : 116.5 x 63 x 46 mm (nu)
- Poids : 210 g (sans piles)
- Optique / Monture : 35 mm
- Mode : auto
- Focus minimum : 0.65 m
- Obturateur : 1/45 s à 1/400 s
- Ouverture : f/3.5 à f/9
- ISO : 50 à 1600 via DX
- Autofocus : oui
- Flash : interne
- Retardateur : oui
- Batterie : 2x AAA ou une DL123A
Photographies réalisées avec une pellicule expirée Kodak Gold 200
Construction / encombrement
Aucune surprise l’Olympus AF-10 étant d’entrée de gamme, on le voit ici totalement en plastique, concernant la coque. L’ensemble est bien assemblé, rien ne craque sous la pression de la main.
Dans son segment on notera qu’il fait déjà mieux au niveau de l’optique que d’autres, qui ont une ouverture + restreinte (ex : af-10 mini).
Concernant sa taille, le compact n’est pas un “ultra”, comme le Mju 1. Mais ce n’est pas un diplodocus ! Il est dans la bonne moyenne, je peux le caser dans ma poche de jean, sans encombre. Totalement chargé avec batterie et film son poids reste honnête.
Un petit mot concernant les piles
Vous avez pu le lire dans la fiche technique, mais l’Olympus AF-10 à l’aptitude de recevoir des AAA en remplacement de la DL123a. Une bonne nouvelle, la seconde étant plus difficile à obtenir.
Optique
Revenons sur le caillou qui l’équipe. Nous avons ici un 35 mm f/3.5. Un combo classique et suffisamment lumineux pour les conditions de basse luminosité.
Je le remarque encore avec la pellicule test (rappel film expiré, donc on ne regarde pas les couleurs, elles ont virées), il délivre des photos avec un léger vignettage.
D’ailleurs petit mot sur l’autofocus du AF-10, ce dernier est vraiment rapide, on sent que l’on peut le dégainer rapidement. Un bon point, d’autant que le bruit de ce dernier est assez contenu. Finalement ce qui va vous rendre moins silencieux, c’est le moteur d’avancement du film. Mais heureusement, il est rapide à s’exécuter, ce qui rend le bruit assez court sur la durée.
Modes
Tout auto, le Olympus AF-10 ne vous laissera aucun choix, c’est lui le patron. Même sur le rembobinage, aucun bouton pour interrompre le film prématurément. Vous n’avez pas la main non plus sur le flash interne. Un détail qui sera corrigé plus tard, avec le AF-10 super.
En fait j’ai un peu parlé vite, vous avez le contrôle sur une chose, le minuteur. Un petit bouton en hauteur indique son activation.
L’inconvénient du tout auto, reste de ne pas savoir le couplage vitesse/ouverture que l’Olympus AF-10 va choisir. Ce qui parfois donne des mauvaises surprises. L’exemple avec la photo suivante. Le compact a mis en avant l’ouverture sur la vitesse. Résultat un léger flou de mouvement. L’appareil pouvant être utilisé rapidement avec son autofocus, on peut vouloir agir trop rapidement. Un point à retenir.
Viseur
Suffisamment confortable, gérer le cadrage ne demandera pas de plisser les yeux comme un malade. L’œilleton indique le cadre qui délimite le cliché, et dispose d’un cerclage central. C’est un rappel que la mise au point passe au centre.
Pas d’inquiétude il est possible, en pressant à mi-course le déclencheur, de verrouiller la mise au point. Vous pouvez ainsi recadrer comme bon vous semble après. Une petite diode verte s’allume pour vous avertir que le focus est effectué.
Chargement et prise en main
Vous voulez de la simplicité, alors en voici ! Vous ouvrez le dos, vous placez le film et vous fermez. C’est bon il est prêt.
Même si je trouve que la poignée d’accroche du volet de protection, jure un peu avec le design. Il faut lui accorder qu’elle est pratique, lorsque l’on tient l’engin d’une main. Tirer dessus permet d’allumer l’appareil. La petite diode sur le capot s’actionnera alors quelques secondes pour signifier la mise sous tension.
Dans le dos il y a une zone dédiée au maintien. Le pouce se positionnant naturellement dessus pour la prise en main. Toujours sympa, je regrette quand même que cela soit dans le même plastique que le reste. La matière est naturellement un peu glissante, heureusement que l’appareil reste léger.
Pour le reste comme tous les P&S, c’est toujours agréable de laisser l’appareil faire le boulot et rapidement. On déclenche sans réfléchir à la technique. Pour l’exploiter comme un bloc-note durant vos périples, c’est un bon appareil. Reste seulement la frustration de ne pas pouvoir désactiver le flash. Fonction toujours utile, heureusement corrigé sur le petit frère.
En Conclusion sur le Olympus AF-10
J’apprécie
- Construction bonne sur son segment
- Le volet de protection, toujours appréciable
- La simplicité d’utilisation, pour mon dernier neurone
- Format dans bonne moyenne
- AF rapide !
Je regrette
- Pas de possibilité de mettre le flash sur off.
- Pas de possibilité de stopper le film, une fois inséré.
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