Je n’aime pas les télémétriques, vraiment. Je ne suis pas fan de ce mode de visée, que je trouve peu confortable. Je préfère encore faire du zone focus, au pifomètre. Mais dans la (très) petite liste des rangefinders qui m’ont fait un bel effet, l’Olympus 35 RC rejoint sans hésiter le Ricoh 500 GX. Et il semble que je ne sois pas le seul à l’aimer, car l’argus du modèle a explosé en peu de temps. Découvrons ensemble pourquoi il a le vent en poupe.
Du point de vue de la fiche technique
- Dimensions : 11,9 x 7,4 x 5,1 cm
- Poids : 415 g
- Optique / Monture : 42 mm
- Modes : semi-auto priorité vitesse, manuel
- Focus minimum : 1 m
- Obturateur : 1/15 s à 1/500 s
- Ouverture : f/2.8 à f/22
- ISO : 25 à 800
- Autofocus : non
- Flash : externe
- Retardateur : oui
- Batterie : PX625A
Photographies réalisées avec une pellicule expirée Planète Saturn 400
Construction / encombrement
Éliminons d’emblée le principal argument en sa faveur. Oui, l’Olympus 35 RC est compact, assez pour rentrer dans une poche de gilet sans être trop encombrant. On ne va pas dire que c’est le plus petit du monde, son cousin l’Olympus XA faisant bien mieux chez les télémétriques.
Le levier d’armement est dissimulé dans la coque de l’appareil. Et le fabricant a eu la bonne idée de courber l’extrémité pour une meilleure accroche avec le pouce.
Contrairement à la majorité des modèles, tous les contrôles ne se font pas directement sur l’objectif. Celui de la vitesse passe par une roue de sélection en plastique, située sur le capot.
Et si vous voulez ouvrir le dos, il vous faudra tirer sur un levier qui se trouve en bas, sous la tranche gauche du 35 RC.
Optique
Disposant d’une focale de 42 mm, le petit Olympus 35 RC propose une ouverture lumineuse de f/2.8. Bien entendu, le contrôle de l’ouverture, ainsi que de la mise au point, vont passer par les bagues sur l’objectif.
Vous noterez d’ailleurs que le télémétrique dispose d’un mode A, activant le semi-automatisme de l’appareil. Mais également d’une fonction OFF permettant de conserver la mise sous tension de la batterie. Une option toujours appréciable.
Dernier petit détail, la sélection de la valeur ASA passe par une roue située à la base de l’optique.
Modes
Comme énoncé dans la fiche technique, l’Olympus 35 RC dispose d’un contrôle total en manuel, mais aussi d’un mode auto à priorité vitesse. Si on dit souvent que les télémétriques sont faits pour la rue, ce modèle en particulier l’illustre bien. Et si jamais la plage des vitesses n’est pas suffisante de nuit, il est toujours possible d’user du mode Bulb.
Le mode auto à priorité vitesse permet d’exploiter sans problème l’Olympus 35 RC comme un point & shoot. Laissez la mise au point sur 3 m, avec une pellicule de 400 asa. Et vous aurez un résultat convenable pour un temps d’exécution rapide.
Viseur
Le format contenu de l’appareil ne veut pas dire que son viseur est étriqué, au contraire. La taille est correcte et il propose directement un rappel de la sélection. En haut, vous retrouvez la vitesse et en bas l’ouverture, simple et efficace.
Chargement et prise en main
Rien de spécial à signaler quant au chargement. Cela se fait le plus simplement du monde. L’armement du Olympus 35 RC tombe facilement sous le pouce, son utilisation est agréable. Et à titre personnel, je trouve son intégration en interne sympathique du point de vue du design.
Son format compact est un petit atout, mais finalement pas tant que cela, je m’explique. L’espace disponible pour empoigner la bête, avec la main droite, est assez restreint. Il est peu confortable de le tenir avec une seule main. C’est assez ironique, mais j’aurais préféré le voir un peu plus large, ou avec une petite poignée GRIP.
Comme souvent avec les télémétriques, son bruit au déclenchement est minime. Ce qui dérangera rarement les passants, qui vont même se demander si vous avez pris la photo.
Aussi, toujours sur son ergonomie, je regrette un peu que la bague de sélection de l’ouverture ne soit pas plus large. Il est courant qu’en sélectionnant une valeur, on bouge également la mise au point. Mais peut-être est-ce mon modèle qui offre un relâchement de la bague, avec l’âge.
Pour terminer, personnellement, je trouve qu’une focale dans les 40 mm est idéal pour ma pratique. Alors les 42 mm du Olympus 35 RC ne peuvent que me plaire.
Son objectif est compact et permet, comme expliqué en première partie, de le ranger dans une poche de veste. Mais il faudra faire attention si vous avez une version avec fermeture Éclair, lors de l’insertion et de la sortie. Car il arrivera souvent que l’optique s’accroche ou frotte, un risque de rayure est donc plausible, si vous n’avez pas de cache.
En Conclusion sur le Olympus 35 RC
J’apprécie
- Le format compact
- Le mode priorité vitesse + manuel
- La gestion ASA à 800 (souvent 400 max dans sa catégorie)
- Le rappel des sélections dans le viseur
Je regrette
- Le poids quand même un peu encombrant dans une poche
Quelques alternatives
- Minolta Hi-Matic 7sII
- Ricoh 500G
- Ricoh 500gX
- Vivitar 35 ES
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