Point and shoot populaire des années 80, le Konica POP (ou c35 EFJ au Japon) est un boitier pour le grand public. C’est un appareil photo qui, encore aujourd’hui, possède son fan club. Pour la simple raison qu’il était décliné en de multiples coloris. Ainsi, il n’est pas rare de voir des collectionneurs vouloir les différentes versions, comme c’est aussi le cas pour les Polaroids.

revue du konica pop

La Conception

Conçu pour être simplifié et abordable, le Konica Pop est totalement en plastique, excepté pour sa lentille d’optique. En termes de taille, le Pop est plus proche d’un Canonet 28 que d’un Rollei 35, avec des dimensions de 11.5 x 7.5 x 4.5 cm. La première chose qui se remarque, c’est son flash intégré qui se déploie en appuyant sur le bouton à droite de l’objectif. Vous n’aurez donc pas de déclenchement automatique, pouvant surprendre pour de la photo de rue.

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Sans surprise, le capot contient le minimum, avec son déclencheur, le compteur et le levier d’armement. Pas de griffe flash, pour un modèle externe.

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Le dos ne retient que le viseur, avec une première diode pour signaler une mauvaise exposition et une seconde pour le flash. Pour en revenir rapidement au viseur, ce dernier sert uniquement à gérer le cadrage.

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Et pour finir en bas de gauche à droite le logement pour les piles, qui nécessite que deux piles AA facilement trouvables au supermarché du coin. Ainsi que le levier de rembobinage, le bouton de débrayage, et une vis pour un trépied.

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Optique, obturateur et Diaphragme

Le Konica Pop dispose d’un objectif fixe de 36 mm avec une ouverture, elle aussi bridée, à f/4. L’obturateur quant à lui ne propose qu’une seule vitesse à 1/125 s. Un choix limite qui peut vite mener à la sur-exposition par temps ensoleillé si vous prenez une valeur haute pour le film. Pour l’utiliser l’été en extérieur, prendre une pellicule de 100 ASA sera suffisant.

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Les Modes de fonctionnement

Naturellement adapté pour du 35 mm, le Konica POP ne proposera qu’une gestion des pellicules de 100, 200 et 400. Du côté des modes, il ne laisse que peu de choix, comme il est bridé. On ne peut pas d’ailleurs vraiment parler de mode “auto”, puisqu’il n’offre pas de possibilité d’adaptation. La petite bête est aussi limitée que l’est le Holga 135 TLR. Je le redis, encore une fois, c’est un point & shoot taillé pour agir rapidement avec un minimum de réflexion sur le paramétrage.

En Utilisation

Le chargement de la pellicule se fait le plus facilement du monde, aucune révolution de ce côté, on l’insère tête en bas et on tire le film pour le coincer dans le rouleau d’avancement, et en faisant attention à bien mettre les perforations dans les crans.

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Le compact ne propose aucune gestion de la mise au point, il ne tiendra qu’à vous de faire attention à la distance minimale. Par précaution, vous pouvez respecter au moins 1 mètre avec votre sujet. Sur le même principe qu’un appareil photo jetable, il est prévu pour couvrir une zone de netteté de 1m à l’infini.

Il faudra juste ne pas oublier d’indiquer la valeur en ISO de l’appareil avec la petite commande sur l’objectif. Le flash sera à envisager si la diode signale une mauvaise luminosité. D’ailleurs, petit détail, la portée maximale est de 2m pour ce dernier.

Conclusion sur le Konica Pop

J’apprécie

  • La dragonne en façade qui retient ma maladresse de le faire tomber
  • Sa bouille
  • Sa facilité d’emploi
  • Les piles que l’on peut pour une fois trouver sans passer par des revendeurs sur le web

Je regrette

  • La limitation à 400 ASA
  • Le manque de présence d’un mode semi-auto (gestion de l’ouverture)

Quelques Alternatives