Carnivore assoiffé de pellicule il est temps de vider encore ton portefeuille pour exaspérer grandement ta famille avec ta centaine de photos de fleurs pris en macro dans le jardin de tata Josie. Cette fois on sort le coq bleu blanc rouge car on va parler d’une pellicule made in France.
Washi qui ?
Je suis pas sur d’assumer ce titre mais bon il me parait normal de remettre dans le contexte la nouvelle, car la boite qui se qualifie elle même comme “la plus petite entreprise de fabrication de supports photographiques et la dernière à produire du film en France” ne possède pas forcément les moyens de communication d’un Fujifilm.
Sortie de terre en 2013 à Saint-Nazaire la société propose en outre de la fabrication du film W dont on parle aujourd’hui, la recherche de films spéciaux (ex avec le Washi D à l’origine conçue pour la cartographie) et la préparation sur mesure de supports pour les artistes.
Concernant Le Washi W
À l’origine surtout connue au format 120 mm le film Washi W utilise un papier japonais artisanal, le Kozo qui provient du murier, ce dernier offre une texture fibreuse. C’est aussi pour cela que la petite société porte un nom Japonais pour une fabrication Franco-française, Washi en Japonais veut dire papier Japonais. On pouvait pas faire plus simple.
la version 35mm proposera 16 petites vues (je suis gourmand) toujours en noir et blanc avec en prime une sensibilité au régime digne d’une personne mangeant du quinoa de 25 ASA. À noter que Nation photo annonce déjà avoir un stock qui sera donc en vente sur leur boutique en ligne :). Le développement étant forcément un poil diffèrent vous pouvez également demander à la boutique de gérer proposant de le faire moyennant 10 euros.
Bien sur pour les curieux je vous encourage gentiment sous contrainte de mon canon scié à aller visiter les autres productions de la marque Washi sur leur site: http://filmwashi.com/products/
Laisser un commentaire