On va faire un petit truc si ça vous tente. Après la lecture, vous me direz, en commentaire, combien vous connaissiez. Car aujourd’hui c’est clairement le but du jeu. Vous présenter des petits compacts argentiques, qui sont rarement mis en avant sur le web. Exit donc les Olympus Mju, Yashica & Contax T, à titre d’exemples. Le critère inhérent à ce dossier est bien l’ergonomie. Allons-y !
Taille de référence, le Olympus Mju II : 108 x 59 x 35 mm
AGFA Compact
Taille : 112 x 64 x 34 mm
Commençons par une fin. Eh oui, car le AGFA Compact était, pour la petite histoire, le dernier produit de la marque, fabriqué en Allemagne. Et il a une spécificité, c’est un compact argentique équipé d’un moteur d’avancement, mais avec focus manuel. L’optique Solinar de 39 mm f/2.8 s’utilise, donc, comme un zone focus.
Le viseur (confortable et clair) n’est là que pour le cadrage. Ce qui le rapproche des Minox 35 sur ce point. Tout comme le flash indépendant, qui se fixe sur le côté. Notez que, dans les points forts, ce dernier exploite des piles AAA, très simples à trouver dans le commerce.
Balda C35
Taille : 102 × 63 × 32 mm
C’est vrai, c’est une copie des Minox 35 , sauf que ce dernier mérite votre attention. Car Balda est un fabricant, mais aussi un sous-traitant. Et figurez-vous qu’ils ont justement travaillé pour Minox ! Un gage de qualité, quand on connaît le résultat final de la marque Germanique. De plus, le petit compact argentique apporte son lot de différences, qui à mon sens le rend aussi intéressant que l’original.
Il faut savoir que ce C35 exploite un mode automatique contrairement, par exemple, au Minox 35 GT qui permet le choix de l’ouverture. Le modèle le plus proche des Balda de cette série, serait alors, le 35 PL.
Aussi, insérer la pellicule ne demande pas de retirer le dos, ce qui est plus simple. Le Balda C35 dispose aussi, d’un viseur plus confortable et une optique de 38 mm avec une ouverture de f/2.8. Vous sentez que je suis conquis ?
À savoir que, Balda revends une partie de sa production, notamment pour Voïgtlander ! Ainsi, pour chaque variante d’un Balda, il existe une copie dans la gamme Vito. Par conséquent, quand j’ai testé le Vito CS, on voit en réalité le Balda CS 35. Par conséquent, si vous avez envie d’en apprendre plus, direction la revue.
Petit détail, le tout premier clone du Balda C35, chez Voïgtlander, possédait une ouverture de f/5.6 peu lumineuse. Le tir sera corrigé par la suite, mais attention au moment de le chercher.
Canon Prima Super 130u date
Taille : 108 x 59 x 35 mm
Je pourrais élargir, en parlant des Prima Super & Zoom, des années fin 90, début 2000. Mais, plus particulièrement, le Canon Prima Super 130u date est un symbole, chez la marque. Il est le dernier compact produit, avant le passage au numérique. De ce fait, Canon y mettra du cœur. En résulte un petit compact, avec un zoom puissant, des modes assistés et programmables (5 possibles), Ainsi que la correction dioptrique du viseur !
N’oublions pas le fameux système AiAf, propriété du fabricant, qui permet un ajustement de l’autofocus, si le sujet se déplace. Années 2000 obligent, l’autofocus est multispot !
Avec un design soigné et une prise en main agréable, le Canon Prima Super 130 est un argentique raffiné et polyvalent, pour une fraction du prix d’un Mju II.
Attention, à ne pas le confondre avec le Canon Prima Super 130.
Minolta Riva Zoom 160 Area AF
Taille : 110,5 x 60,5 x 46,5 mm
Le Minolta Riva Zoom 160 a une place particulière pour moi. Puisqu’il apporte une fonctionnalité que j’apprécie beaucoup. Et qui est, de plus, très rare sur un compact argentique.
Mais d’abord, vous remarquez sur la coque le bandeau “Area AF” ? Eh bien cet ultracompact (avec le Riva Zoom 140 Area AF) dispose du choix de gestion de l’autofocus. Vous pouvez ainsi définir si vous voulez qu’il soit en global, spot ou prédictif.
Mais ce n’est pas l’essentiel, le plus important, c’est le viseur. Celui du Zoom 160 est facilement dans mon top 3, sur sa catégorie. Parce que ce Minolta Riva Zoom 160 dispose de l’affichage de la zone prise en compte par l’AF. Et surtout, en mode prédictif, vous verrez le cadrage précis, selon la position du sujet. En fait, il possède une grille segmentée, entre les verres du viseur. Cette dernière est invisible jusqu’à ce qu’elle soit activée, via LED. Avec cela, plus besoin de devoir imaginer et anticiper le choix automatique de l’argentique. Vous pouvez corriger, avant la prise, s’il fait une erreur.
En prime, l’appareil dispose d’un puissant zoom rétractable de 37,5 à 160 mm. La compensation d’exposition, le mode nuit, la gestion du flash et du retardateur sont aussi de la partie.
Yashica Zoomate 110W
Taille : 115 x 64 x 40 mm
Si jamais les deux précédents vous tentent, mais que vous voudriez un grand-angle, alors le Yashica Zoomate 110w est un challenger compétent. Car son zoom (toujours puissant) va chez lui de 28 à 110 mm.
Comme ses concurrents Canon et Minolta, le 110w dispose d’un autofocus multispot, avec une option pour passer en Spot uniquement. Petit bonus, il dispose d’une fonction panorama. Attention, rappel, ce n’est pas un réel 35 mm panoramique, simplement le boitier change le ratio, en appliquant des bandes en haut et en bas. Si vous voulez un vrai panoramique, il faudra voir les X-pan, Sprocket Rocket et compagnie.
Comme pour les autres, on retrouve la gestion du flash, un mode nuit, un retardateur, etc. Petit bonus appréciable à l’heure ou 2 français sur 3 vont porter des lunettes, le viseur dispose d’une molette de correction dioptrique.
Pentax Espio 24EW
Taille : 113 x 62 x 41 mm
On pousse le bouchon. Envie d’un grand angle ? Encore plus que le 28 mm du Yashica Zoomate 110W ? Alors direction Pentax, qui offre sur le Espio 24EW une optique allant de 24 à 105 mm. Il fait donc aussi bien que le mode panorama des Ricoh R et mieux que le Nikon AF600. Des appareils, dont les prix sont au-dessus.
On pourrait me dire, pourquoi faire un 24 mm ? Eh bien, c’est un choix qui permet de capter rapidement les sujets proches dans leurs ensembles. Ou encore la grandeur des immeubles. C’est donc un choix apprécié par les photographes de rue.
Ajoutons que le bloc optique dispose d’une mise au point macro de seulement 0,3 m ! Tout en disposant d’un traitement des verres SMC (Super-Multi Coated)
Nous retrouvons le combo du Canon, Yashica et Minolta précédents. C’est-à-dire, L’autofocus Multispot, la gestion du flash, la présence du retardateur. Mais aussi de la présence de la compensation d’exposition, la gestion de l’AF (Multi, infini, spot et portrait) et en bonus la présence du mode Bulb ! Un petit mode qui n’est pas toujours présent sur les compacts. On ne se plaindra pas.
Ricoh R1e
Source : ZDP-189 pour Camerapedia.fandom.com
Taille : 117 x 62 x 35 mm
On va faire simple, le Ricoh R1e est le modèle d’entrée de la gamme R. Le compact argentique garde le format fin qui fait la réputation des Ricoh R, mais il va retirer certains éléments par rapport à ces frères. Mais, je vous rassure, rien de bien handicapant. Finalement, seule la fonction panoramique de 24 mm disparaît et de ce fait le viseur est simplifié.
Pour le reste, il est identique au Ricoh R1, obturateur max à 1/400 s, gestion de l’ISO à 3 200, ouverture de f/3,5 et mesure multispot. Bref, un beau bébé de seulement 140 g.
Je dois préciser que le Ricoh R1e est plus rare sur le marché, que son cousin. Par conséquent, ironiquement, son prix est souvent identique, pour une fiche technique plus modeste.
Rollei Prego 30
Taille : 99 × 63 × 32 mm
Il a une bonne bouille, vous ne trouvez pas ? Ce petit compact se paie même le luxe d’être le moins large du dossier. De plus, il est léger avec seulement 150 g dans la balance et avec un corps en aluminium.
Et sa fiche technique n’est pas mauvaise, avec une vitesse max de 1/500 s et une focale de 30 mm f/3,5. Les points faibles du modèle sont surtout sa gestion en ASA limitée à 400 et un autofocus qui a la réputation d’être bruyant et moins réactif que la moyenne.
Encore une fois, c’est un appareil rare à obtenir, il est donc peu abordable.
Samsung AF slim
Taille : 115 x 63 x 34 mm
Chez Samsung, ce sont des malins. Car, on oublie souvent qu’ils ont aussi voulu avoir une part du marché. Et il faut le dire, le succès du constructeur Coréen est assez mitigé. Alors, pour mieux vendre sur le marché Européen, mais aussi renforcer leur image, ils achetèrent Voigtlander ! Conséquence, si vous avez eu un compact AF de cette marque, il est probable que cela soit un Samsung dissimulé.
Cherchant à titiller Olympus sur son territoire, le Samsung AF slim est délivré soit en noir, soit en blanc et doré. Proposant un 35 mm f/3,5 avec un focus minimum de 0,35 m, une vitesse max de 1/500 s et une gestion de l’ASA à 3200. Il affiche une fiche technique classique et solide.
Le petit compact argentique sera par la suite décliné via une version R (nommé aussi AF slim II) qui ne gère plus que le 400 ASA en DX, mais propose la réduction des yeux rouges et un dos dateur. Il y aura aussi le “Zoom”, qui montre peu d’intérêt, mais qui avait pour cible un public plus large et moins exigeant. Et enfin le Slim dual qui est un bifocal, dans la même veine que le Fuji DL-500.
Rollei Prego 130 wa
Taille : 107 x 60 x 41.5 mm
De face, il ne parlera pas trop, mais de dos, certains vont tilter. En effet, ce Rollei Prego 130 Wa est un Fujifilm Zoomdate 1300 renommé. Hormis un design modifié, la fiche technique est identique. Je voulais finir par un “rebrand” pour vous rappeler, que les alternatives, parfois plus rares, permettent de faire jouer les prix, sur le marché.
D’ailleurs, chez Fujifilm, il existe pas mal d’excellents petits compacts. D’autant dans les gammes Zoom, Zoomdate/Silvi (en ajoutant les variantes S, V, SR…), Natura ou Tiara. Par exemple, les Natura Classica et Silvi F/2.8 (testé sur le blog) possèdent une demande forte et un argus qui l’est tout autant. Mais je souhaite rester sur un modèle peu envisagé.
Donc, si je devais en garder un, cela serait le Rollei Prego 130 wa. Pourquoi ? C’est un coup de cœur, en main. Bien entendu, il suit les tendances que j’ai pu déjà pu décrire (autofocus multispot, modes macro, infini, rafale, anti-yeux rouges, etc). Mais son point fort est dans l’utilisation.
Avec une fabrication impeccable en aluminium, il offre une sensation de robustesse. Mais surtout, il présente un large écran de contrôle rétro-éclairé, avec pad directionnel. Les informations sont rapides à trouver, c’est confortable et intuitif. Et comme chez Canon, il est possible de tout gérer, d’une seule main.
Aussi, son optique puissante, 28-130 mm, offre un traitement HFT (nommé EBC sur le Fuji) ! Qui va réduire les reflets parasites, tout en améliorant le contraste et la fidélité des couleurs.
Terminons par le fait qu’il est l’un des plus petits de la gamme et léger (180g).
Bref, il ne révolutionne pas la concurrence, mais dispose d’une belle construction. Et il est bien moins envisagé que ses cousins Fujifilm 160, 1000 & 1300..
Pour finir
Bien entendu, il en existe plusieurs autres. Rien que dans les “inspirations”, en rapport avec les Minox 35, c’est la foire. Disons que c’est une mise en jambe. Car, comme vous pouvez le constater, le marché de l’argentique est bien plus large que ce qui est montré sur les “TOP 10”.
PS : Faites toujours une recherche chez la concurrence, pour évaluer un prix. C’est toujours la foire, l’argus argentique. Si, sur la boutique, je vends un compact 60€, vous pourrez aussi bien l’avoir à 30 chez un particulier, qu’à 150 chez un autre vendeur pro.
Crédit des images, hors spécification : eBay
Hello ; et bien me concernant, ça fait 0/10 !!
C’est que j’ai bien bossé alors ;).
Est ce que le Konica Zup 120 rentrerait dans cette catégorie ?
Il n’ y a pas une règle précise sur le sujet. Partons du principe qu’il faut que le sujet entre sans trop d’encombre dans une poche d’un jean. Et sans gêner dans la marche. Dans ton exemple, le Konica est dans la moyenne haute de la liste en longueur et hauteur. Mais le problème ici c’est la profondeur, avec 5,2 cm il explose même le Microtec, déjà limite. Donc perso je dirais que non, mais c’est un avis qui n’engage que moi.
AF mini et Afga compact de connu pour moi.
Le premier parce que trouvé dans un grenier et donné.
Le second parce que tué au front (belle chute qui fut hélas fatale).
Paix à son âme. Dommage car même si il reste assez confidentiel sur le marché, sa rareté amène son prix à monter doucement.
OUAIS bien largué, dans cette catégorie, 0
Haha bon ce n’est pas un drame national en même temps. C’est bien à ressortir dans une soirée entre argenteux, entre les petits fours.