Grillant la priorité à l’Analogue AF-1, concernant l’ordre de sortie des futurs argentiques. Le Lomo MC-A est une surprise savamment larguée avant les fêtes de fin d’année. Un appareil photo argentique ambitieux pour Lomography, puisqu’il propose une version autofocus du LC-A. Il en reprend d’ailleurs la formule de l’objectif iconique Minitar de 32 mm F/2.8.
Mais cela ne s’arrête pas ici ! Car il propose de quoi être créatif, avec la fonction multiexposition, pose longue, filtres pour l’objectif et le flash. Néanmoins, attention, tout n’est pas rose comme ce dernier est assez gros et lourd, avec une taille de 125.8 mm x 69.5 mm x 42 mm, pour un poids de 332 g ! Sur cela, il ne sera pas compliqué de trouver mieux.
Un petit souci pour moi
En effet, puisque si on prend au pied de la lettre l’appareil photo, nous avons un autofocus, avec avancement manuel du film et doté d’un objectif lumineux et fixe. Or, c’est aussi le cas du Rollei 35 AF dont j’avais déjà fait un article sur les alternatives !
Autant vous dire que la répétition serait présente, même si le Lomo MC-A est moins onéreux de 400€ par rapport au Rollei !
Ainsi, je vous propose d’organiser l’article en fonction des arguments de l’appareil.
Un zone focus discret
Lomo LC-A
Même si autofocus, le MC-A propose aussi une gestion zone focus ! De ce fait, évidemment que je vais parler du Lomo LC-A, dont il est l’inspiration affirmée. Rien que le nom fait le lien. Sans parler du design avec les rappels colorés pour le zone focus, ou encore l’optique Minitar-II, suite du I présent sur notre sujet.
D’ailleurs, si vous aimez le rendu de l’optique du nouveau boîtier, alors son ainé vous plaira automatiquement. Même focale, même ouverture, contraste assuré et vignettage présent.
En dehors du lien de parenté, ce LC-A offre bien des avantages. Une petite taille, un poids léger, une gestion automatique de l’exposition ou encore un obturateur allant aussi vite que le MC-A (1/500 s). Son déclencheur et sa gestion manuelle de l’avancement le rendent très discret dans la rue.
Mais attention, bien que l’ouverture soit contrôlable, la vitesse sera alors bloquée sur celle de synchronisation du flash. Ce n’est donc pas vraiment un mode priorité ouverture.
Au passage, je regrette que le MC-A ne possède pas le volet de protection présent sur le LC-A. Mais j’imagine que ça sera le cas d’une version future (il faut en garder sous le coude).
Si vous voulez en apprendre plus, j’avais écrit une revue sur ce dernier à consulter ici !
Un zone focus Program ou priorité ouverture
Minox 35 ML
Si vous préférez vous passer de l’autofocus, pour la discrétion ou simplement agir plus rapidement sur le vif. Alors le Minox 35 ML fera votre bonheur. Bien qu’il ne soit pas, sur le papier, un zone focus, car il n’y a pas de gestion de la distance par paliers mais librement. Au final, en usage, on va souvent l’exploiter comme tel, comme cet argentique ne propose aucun repère à la mise au point, dans le viseur.
Pour en revenir aux spécificités, en plus de proposer une gestion auto ou priorité ouverture, comme le Lomo MC-A, il est plus compact et doté d’un viseur plus spacieux que le LC-A, très discret. Et il possède également une optique réputée pour sa qualité.
Envie d’en savoir plus ? J’ai aussi une revue sur le Minox 35 ML.
Autofocus avec avancement manuel du film
Konica AF-3
En plus de suivre cette même logique, le Konica AF-3 l’est aussi en ce qui concerne l’autofocus. Puisque ce dernier est par balayage, comme pour le MC-A. Issue de la gamme mythique C35 AF, le Konica AF-3 est donc l’héritier du premier Point & shoot AF commercialisé ! Et malgré une concurrence qui cherchera à motoriser l’avancement du film, ce dernier reste sur le levier. Résultat, un poids plus léger et une taille plus contenue.
Une revue vous est proposée sur le blog pour le AF-3.
Sur la même base que le fameux Konica Pop, vous retrouverez un design, avec divers coloris.
Possibilité de jouer de la multiexposition avec filtres
Canon Top Twin
Bien qu’il propose un moteur d’avancement, contrairement au sujet du jour. Ce Canon Top twin propose de quoi s’amuser, puisque ce dernier fait comme le Lomo MC-A en proposant une gestion multi-exposition. Vous allez me dire qu’il n’est pas le seul. Mais, je l’ai sélectionné car il était livré avec un filtre splitter adapté au boitier, pour diviser et composer la surimpression. Chose aussi possible sur le dernier Lomo.
Même si on s’éloigne de la focale de 32 mm avec le zoom 40-70 mm, on retrouve de bonnes ouvertures initiales (F/2.8 et F/4.9). Aussi, vous pourrez user du “Soft Filter”. Pour faire simple, c’est un filtre plastique transparent qui va adoucir le rendu. Il en existe également dans le commerce, en externe.
Si cela ne vous suffit pas, il vous reste possible de placer le filtre de votre choix, puisque le Canon Top Twin propose un pas de fixation !
Envie d’en voir plus ? Rendez-vous sur la revue !
Profiter des filtres colorés sur le flash, de la multi-exposition et de la pose longue
Petit aparté pour préciser que cela est aussi possible avec un flash externe. Il existe des filtres colorés à fixer devant la source de lumière. Ou vous pouvez adopter le plan B en fixant par exemple des emballages de bonbons colorés, avec un élastique ou du scotch. Bref, ce n’est pas difficile à contourner.
Lomo Apparat 21 mm
Néanmoins, si vous voulez en profiter sur le flash interne, pour ne pas à avoir le transport d’un flash externe, alors le Lomo Apparat 21 mm est pour vous. Il en a d’ailleurs fait sa spécialité avec un système d’insertion permettant de gérer 3 coloris rapidement.
Lomography oblige, on retrouve aussi la possibilité de faire de la surimpression, de la pose Bulb et de profiter du splitter. Tout comme des filtres kaléidoscope et loupe.
Petit aspect “fashion”, il existe en diverses éditions, pour un look Pop. Attention tout de même, nous parlons d’un appareil proche du réutilisable. Donc pas de cellule, pas de gestion de l’ouverture ou de la vitesse (F/10 et 1/100 s fixes).
Autofocus, multiexposition et avec une pose longue !
Pentax Espio 70
Avec un design toujours d’actualité, le Pentax Espio 70 offre à la fois la multi-exposition et la pose Bulb. Lui aussi dispose également de la lecture du codage DX des films jusqu’à 3200 ISO (bien qu’il soit possible de régler manuellement sur le MC-A).
Mais ce compact ne va pas s’arrêter ici. Puisque vous pourrez aussi prendre des images à contre-jour, focus infini, en Bulb avec synchronisation du flash, avec un double retardateur, double retardateur avec zoom auto ou encore photographies avec des intervalles pendant 3 ou 60 minutes.
Néanmoins, contrairement au Lomo, pas de focale fixe, mais un zoom avec une ouverture bien plus modeste. Chose vite pardonné par un prix souvent mini sur le marché.
Le meilleur pour la fin ! Autofocus ou zone Focus, Mode Program ou priorité ouverture
Ricoh 35R
Il est ZE CONCURRENT du Lomo MC-A, le Ricoh 35R l’affirme dès son arrivée, il est fait pour la créativité. Comme le dernier Lomography vous aurez le choix de le laisser en autofocus ou de passer en zone focus. Pareil pour le mode Program ou priorité ouverture, mais attention malgré l’ouverture F/3.9, il ne sera possible que de l’exploiter à partir de F/5.6 pour le second choix.
Et on ne s’arrête pas ici ! Puisque lui aussi offre la correction de l’exposition, lui aussi propose la multi-exposition et propose une mise au point macro. Choix salutaire, si le flash interne n’a pas une portée suffisante, vous avez en plus une griffe-flash. Le double-emploi est rare sur le segment des compacts.
Bien plus compact et léger que le Lomo MC-A, vous pourrez aussi fixer des filtres et profiter de l’avancement motorisé du film. Je ne le dirais pas meilleur, car c’est une question de choix. Pour une personne, le côté plus transportable sera primordial, alors que pour un autre cela sera son ouverture ou la pose Bulb, etc.
Pour conclure
C’est une petite sélection et d’autres proposent aussi des points positifs proches du MC-A. Dans tous les cas il vous sera très simple de payer bien moins que sur le marché du neuf. Certes, vous n’aurez pas exactement la même chose, mais il restera parfaitement possible de trouver de quoi vous amusez. Et au pire, si votre achat ne vous plait pas, revendez-le !
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