Du point de vue de la fiche technique
- Dimensions : 117 x 74 x 46 mm
- Poids : 320 g
- Optique / Monture : 35 mm f/2.8
- Mode : Program
- Focus minimum : 1 m
- Obturateur : 1/60 s à 1/500 s
- Ouverture : f/2.8 à f/16
- ISO : 25 à 400
- Autofocus : Oui
- Flash : Interne
- Retardateur : Oui
- Batterie : 2x AAA
Photographies réalisées avec une pellicule Kodak Ultramax 400 périmée
Construction / encombrement
L’esprit du POP l’entoure
S’il y a un succès qui aujourd’hui m’agace un peu chez Konica, c’est le POP. Appareil très simple et au look sympathique. Il dépasse, sous principe qu’une partie veut tous les coloris, le seuil tolérable de son argus.
Alors vous montrer un cousin, beaucoup plus performant, qui lui aussi joue sur les couleurs, pour la même gamme de prix. C’est un devoir sacré !
Blague à part l’appareil est comme vous pouvez le constater, totalement en plastique. La façade colorée demande donc de bien presser l’appareil avec sa main, car un peu glissante. Problème qui peut être corrigé par la version noire ! Qui elle possède une bande en cuir.
Même s’il est difficile de le qualifier vraiment de compact, étant impossible de le mettre dans une poche de pantalon. Le Konica AF3 n’en reste pas moins dans les plus contenus de sa catégorie. En comparaison d’un Nikon L35 AF, ou un Canon AF35m II, il est surtout moins large. Un petit point positif toujours appréciable. Et cela grâce à un choix tout bête, qui est de retirer le moteur d’avancement du film, pour un armement classique.
Optique
Konica ne va pas inventer quoi que ce soit, car le combo sélectionné est semblable à la majorité des concurrents de son époque. C’est-à-dire un Hexanon de 35 mm avec une ouverture appréciable de f/2.8. Une optique lumineuse qui corrige la faible vitesse minimale d’uniquement 1/60 s. Le plus souvent étant 1/30 s.
Le réglage de l’ISO jusqu’à 400, passe par la roue entourant l’optique, sur l’image suivante.
Rendu
Il est toujours plus difficile de juger le résultat sur un appareil totalement auto, avec en plus un film expiré. Néanmoins sur ma ballade, je peux noter quelques petites choses.
Primo l’AF ne m’a pas fait défaut sur l’ensemble du film, pas un raté qui pourrait se produire car j’ai agi trop rapidement. Comme cela m’est déjà arrivé sur le Canon AF35M.
Secundo aucune présence d’un vignettage. Aussi, même si le piqué est plus difficile à juger sur une vieille pellicule 400 expirée. Je pouvais distinguer le regard des sujets lointains, sur mes scannes d’origine. Et cela malgré le grain très présent.
Modes
Aucune surprise c’est un point & shoot, donc le mode Auto est le seul disponible sur la bestiole. En plus de cela vous pouvez compter sur un flash indépendant. Le Konica AF3 se contentera de vous dire qu’il faudrait le déployer si c’est nécessaire. Aussi un retardateur, également présent en façade est de la partie.
Viseur
Comme souvent avec les AF, il est réduit à sa plus simple expression. Aucune indication du focus retenu, si ce n’est 2 diodes. Une verte en forme de pile, pour indiquer la bonne tension et une rouge en forme d’éclair pour signifier le besoin du flash.
Chargement et prise en main
Le Konica exploitant des piles AAA, on ne va pas ramer à s’en procurer. Le placement du film ne demande rien de particulier. On s’amusera juste de voir qu’à l’ouverture, la manivelle de rembobinage se déploie pour laisser la place à la pellicule.
Il y a juste un point que je voudrais souligner. Le levier n’est pas si discret qu’on peut le penser. Car (et c’est souvent le cas sur la techno de l’époque), en avançant à la frame suivante l’optique va se remettre sur la distance la plus proche. Lorsque l’autofocus s’enclenche, il se contente de se bloquer sur la distance estimée. Il reprend par la suite sa position initiale avec l’armement. Conséquence, le mouvement des lentilles s’entend un peu. Rien de dérangeant néanmoins, c’est léger.
Pour le reste je regrette simplement que le coffrage de l’optique regroupe aussi le timer et l’ouverture du flash. Je me doute que ce soit pour une question de format. Mais malheureusement la partie droite est difficile à tenir. L’espace est restreint pour placer les doigts. Sans oublier que la dragonne est aussi à cet emplacement. Cette dernière vous sera donc d’autant plus utile, car il ne faut pas oublier, le plastique est un peu glissant, sur des versions colorées.
Possible de faire de la multi-exposition, mais ce n’est pas recommandé
Avec un armement manuel, il est théoriquement possible de jouer sur la surimpression, sauf si le constructeur le spécifie. N’ayant pas trouvé l’info, j’ai fait mon test. Bien que la première image marchât sans encombre, la mécanique refusa la suite. J’ai voulu forcer et j’ai senti le film de rompre. Chose confirmée après développement du négatif. Les accroches ont lâché Il est donc déconseillé de jouer avec cela.
En Conclusion sur le Konica AF-3
J’apprécie
- Format contenu
- Son design
- Bonne ouverture à f/2.8
- Rapide à utiliser
Je regrette
- Vitesse minimale un peu limitée
- ISO limité à 400, même si ce n’est pas handicapant dans 80% des cas.
Quelques alternatives
- Konica C35 AF
- Minolta Hi-Matic AF2
- Yashica Auto focus
- Mamiya U AF
- Minox 35 AF
- Pentax PC-35 AF
- Minolta AF-C
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